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À PROPOS, LES FONDAMENTAUX … LA RÉVERSIBILITÉ OU FEU LE 2e RIDEAU ! (Avons-nous perdu notre identité Rugby?)

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Aujourd'hui l'organisation du jeu, principalement dans le haut niveau, a totalement fait disparaître le deuxième rideau défensif. La mise en place sur le terrain est une vague répartition des joueurs sur la largeur du terrain, diversement établie entre presque groupés et vaguement déployés... Certains d'entre nous (peu adeptes, j’en conviens) nomment cette situation vulgairement  « le globalou », sorte de vague mouvante sur la largeur, où chacun occupe un petit périmètre, sans structuration défensive intermédiaire avant le triangle de récupération (ancien 3e rideau). 

Ce type de défense notamment mise en place par les Néo-Zélandais en 1999 a été malmenée et déroutée par l'équipe de France alors sous l'égide de Skrela et Villepreux, avec une simple consigne de jeu au pied court, juste derrière ce plastron défensif. Et malgré sa mise en échec, ce système a été adopté par la suite par toutes les nations rugby, France comprise (post Skrela-Villepreux !) car estampillée “All-Black”...

Souvenons-nous avec délice, de la déclaration de John Hart, sélectionneur néo-zélandais de l’époque, avant la fameuse demi-finale :

“nous sommes trop forts pour être inquiétés par la France!” . 

La faille existait bel et bien et les Bleus ont su s’y engouffrer! La parade était implacable. La France menée un temps 10 à 24 s'était imposée sur le score de 43 à 31. Malgré cela, ce modèle d'organisation défensive s'est installé et perdure. Cette identité black et la fascination qui entoure cette équipe mythique a balayé la notion de respect des fondamentaux, principalement celui de la réversibilité qui réside dans la mise en place du deuxième rideau défensif. Celui de la “deuxième lame”, permettant entre autres, de parer au manquement du premier rideau et de jouer en avançant sur la réception du jeu au pied court. Ce qui fut fatal aux néo-zélandais !

Par ailleurs, cette adoption commune d’un système de jeu faillible est un des témoins de l'uniformisation du jeu à l’échelle internationale. Elle témoigne de la perte des identités de jeu et notamment de la nôtre!.. La majorité des équipes ont aujourd’hui totalement perdu leur identité initiale pour adopter le même modèle de domination, avant tout physique… Mais constatons ensemble, que Lomu n’a jamais été couronné “Champion du monde” et qu'il a été vaincu, en ce jour mémorable de notre patrimoine, par Dominici et Bernat-Salles !...

Comment choisit-on nos modèles de jeux ? Où est notre identité rugby ?

Doit-on effacer la réversibilité des fondamentaux ?

Vos avis sont les bienvenus...

 
 
 

2 commentaires

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Invité
17 sept.
Noté 3 étoiles sur 5.

Tout ici est discutable, qu'on parle de la disparition du 2e rideau comme des raisons pour lesquelles Lomu n'a jamais été champion du monde...

Le fond de l'analyse de l'évolution du jeu et de son organisation est pertinent par certains points, sur les organisations défensives et discutable car surtout provocateur, notamment sur l'appellation "globalou" qui demeure très péjorative. Il est toutefois incontestable que l'organisation défensive du jeu s'est homogénéïsée, standardisée avec un fonctionnement de proximité sur la ligne de front laissant un espace vacant intermédiaire avant le rideau profond et dès lors de mieux en mieux sollicité par le jeu au pied intermédiaire... comme dans ce match référence de 1999 !...

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Yves
09 nov.
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Merci Pierre !

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